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un wombat dans une pomme
21 août 2008

Arrivé à Dublin et dans l'avion...catastrophe ?

Arrivé à Dublin il nous faut trouver la porte pour partir a NYC.

Porte H. Rien de plus simple. Porte A,B,C,D d’accord. Mais la suite ? le vide absolu, pas de porte H ni d’ailleurs d’accueil ou de panneau indiquant tout les vols de l’aéroport. IL faut se déplacer sur chaque porte pour trouver l’information spécifique à la porte. Le périple commence, et après 30 minutes de déambulation et trois portes revues et corrigées, notre vol se trouve sur la porte B.

Et c’est parti. Attendons.

 

Les JO de Pékin sur la chaine irlandaise, le record du monde du 200mètres et un vieil Hobbit joufflu et rougeaud plus tard, le vol est annoncé.

 

C’est parti pour 8 heures de vol dans les mêmes conditions. Quelques films sont proposés, beaucoup d’enfants et d’espagnols.

L’avion décolle et la jeune espagnole devant moi vomie. Son copain se jette sur les sacs mis à disposition pour étouffer l’affaire. Rien y fait je le vois et je le sens. Le personnel de bord lui reste inerte et n’ira même pas ramasser le sac.

 

Le lâché de fauves et le coup du sort

 

Au bout de quelques heures de vol, les enfants commencent à s’agiter et les parents leurs desserrent la ceinture. Ils passent et repassent dans les allées de l’avion, courant comme des bêtes assoiffées de liberté. Une petite fille que j’aurai nommée « la m(i)oche » ramasse un bouton de veste blanc. Elle me jette un œil anesthésié « It’s youuuurs ? ».me dit la m(i)oche qui me tape dans le coude lorsqu'elle s’ébroue dans l’allée. Je lui adresse un "no thanks" un peu survolté mais poli quand même. 

 

J’aurais pu faire une hécatombe de tous ces bambins mais j’admets qu’ils ne sont pas responsables de tous les malheurs du monde, Ces petits angelots !! Et puis, ils s’occupent assez bien d’eux-mêmes… Lorsque je tente une excursion aux toilettes de l’avion, j’assiste à un coup du sort. J’arrive à me frayer un passage entre tous ces anglophones à coup de « excuse me » pour me retrouver à attendre devant les toilettes et trois personnes. Juste à coté se trouve l’espace réservé au personnel de bord. Les parents débarrassés de leurs enfants ne se doutent surement pas qu’ils devraient remercier les stewards et hôtesses de leur patience. Il y a là deux stewards de mon âge qui jouent avec trois ou quatre enfants. De ce jeu innocent découlera peut-être un drame. Entre cris et caprices les adultes arrivent tant bien que mal à distraire ces enfants. Une femme essaye de me passer devant sous prétexte qu’elle arrive de la classe affaire mais elle échouera. Dans mon attente j’essaye de comprendre ce que peuvent bien raconter ces enfants capricieux. L’un d’eux veut attraper l’autre mais l’autre se cache derrière le Stewart qui jongle avec lui et les demandes des passagers. Celui qui se protégeait de l’autre bascule brusquement en arrière pris d’un genre de spasme musculaire et son crâne percute les tiroirs de la cabine. Le personnel de bord s’agite, les deux hommes allongent l’enfant. Il lui donne deux trois légères claques, essaient de lui ouvrir les yeux mais rien ne semble y faire. Il s’est évanoui. L’un d’eux se précipite sur une bouteille d’oxygène, la mère arrive alertée par un des ses nombreux enfants (6 au total, ils étaient tous du même incubateur). L’enfant fini par se relevé mais titube entre les jambes de toutes les hôtesses et Stewarts de l’avion. Des turbulences sont annoncées mais rien de bien méchant.

Les toilettes se libèrent soudain et je propose à la dame de la classe affaire de passer devant moi pour assister à la suite mais elle refuse. Lorsque je sors, l’enfant est dans les bras de sa mère, le masque à oxygène sur le visage. Je vais m’asseoir avec un tout nouveau verre de coca. Encore quatre heures à tenir. Et une petite péripétie à raconter à mon acolyte.

 

On survole New York.

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